Pierres de légende, sources, fontaines et chapelles en Bourgogne

Des sites plus particulièrement dédiés à la fécondité


 

Les désordres en fertilité pourront pour une part être "aidés" par le niveau vibratoire que l'on obtiendra en utilisant les énergies de certains lieux hautement énergétiques...

 

Pour ce faire, on pourra par exemple visiter des églises anciennes, où pour effectuer un cheminement énergétique bénéfique on entrera de préférence par la porte de gauche, puis en faisant le tour de l'édifice 3 fois, en s’attardant dans le chœur (souvent, l’ancien banc de communion) ou le chevet (à proximité de l’autel d’origine), et en ressortissant par la droite (quand ce sera possible), sans oublier la crypte lorsqu'elle existe...

 

On aura ainsi effectué un cheminement qui permettra de passer par des points de basses vibrations où l'on se sera "nettoyé", et positifs où l'on se sera "rechargé"...

 

Il existe de nombreux vestiges qui témoignent de la persistance des traditions héritées des rites "païens" ou celtiques par exemple, souvent patronnés par la Vierge ou un Saint local, certains de ces lieux sanctifiés par l’église étant spécialement dédiés aux vœux de fécondité et faisant l'objet d’un pèlerinage annuel dont la date coïncide généralement avec l’apogée de leur efficacité, leurs vertus se transmettant oralement.

 

Si on a la chance d’habiter près d’une fontaine dite "miraculeuse" qui sont fréquemment accompagnées d’une chapelle consacrée, on pourra s'y tremper là où l’eau jaillit et aussi boire de son eau (lorsqu'elle est potable).

 

Dans la lignée des cultes liés aux sources et aux fontaines, il faut également parler de certaines pierres dressées ou remarquables, tous ces lieux étant souvent connus comme pouvant participer à aider à retrouver la "guérison" *...

 

Cette sélection n’a pas la prétention d’être exhaustive, elle est notamment inspirée de l'ouvrage "Pierres et eaux", écrit par Arz Bro Naoned, paru aux éditions Trédaniel, et aussi...

 

La chapelle Saint-Nicolas et la stèle de fécondité de Camlez      Chez Waiting Woman      Marjolie maman

 

Un peu d'humour...    Papy Serge     La vieille, le retour

 

N’hésitez pas à m’adresser une photo et à me communiquer les coordonnées de lieux dans le même esprit.

 

* Je tiens aussi à préciser que ces informations sont données à titre pûrement indicatif, et que n'étant ni biologiste, ni    thérapeute, il ne s'agit nullement d'allégations médicales.

 

DANS L'AIN

 

LAVOURS

Les femmes qui désirent être fécondes viennent de nuit se frotter le ventre nu sur les parois, puis se couchent dans "le Lit du Roi", un sarcophage, et elles rentrent ensuite rejoindre leur mari afin de concevoir l’enfant désiré.


 

 

DANS L'AISNE

 

LIESSE

Notre Dame de Liesse est une Vierge noire qui est arrivée sur le territoire avec les croisés.

 

Vénérée par Louis XIII et Anne d’Autriche (sans enfant), elle recueillit le vœu royal que la France serait consacrée à la Vierge si un enfant naissait dans le couple stérile, ce sera Louis XIV qui viendra en 1652 remercier la Vierge de la faveur accordée à sa mère.


 

 

DANS LES ALPES DE HAUTE PROVENCE

 

GRÉOUX-LES-BAINS
Un temple à la déesse de la fertilité Hécate se serait trouvé à l’emplacement de l’actuelle Chapelle Notre-Dame des Œufs, la coutume veut toujours que l’on y apporte des œufs.

 

À proximité, dans le parc de l’établissement thermal, une source chaude et sulfureuse patronnée par les Nymphes de Gréoux soigne les rhumatismes et les voies respiratoires.

 

 

SAINT-GENIEZ
Située à 4 km au Sud-Est de Saint-Geniez, la chapelle Notre-Dame de Dromon abrite dans sa crypte une roche visitée par les femmes en mal d’enfant, surtout lors du pèlerinage du deuxième dimanche de juillet.

 

On trouve aussi la fontaine du Corbeau, tout près dans une cavité naturelle.


 

 

DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE

 

AIX-EN-PROVENCE
Au pied de la colline, on trouve des sources d’eaux chaudes dédiées au dieu Borbonus, où les femmes venaient se baigner pour être fécondes.

 

Le rituel voulait que le bain soit quotidien, ce, pendant trente jours consécutifs et qu’il dure le temps d’une clepsydre (horloge à eau mesurant en général des durées de 5 à 10 minutes), un petit animal immolé étant offert.

 

 

SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
L’eau du puits de l’église Notre-Dame de la Barque dans la crypte de laquelle on peut voir la patronne des tsiganes, la vierge noire Sara, qui a la réputation de guérir les maux d’yeux et de donner la fécondité aux femmes.


 

 

DANS LES CHARENTES

 

SAINT-LAURENTS-EN-CHARENTES
Ici aussi une fontaine de dévotion apporte la fécondité.


 

 

DANS LE CHER

 

PARASSY
À la fontaine de Michavant, les femmes stériles venaient en pèlerinage, elles y laissaient quelques piécettes jetées à l’eau, ou cachées dans les taillis alentours.

 

 

SAINT-GEORGES-SUR-MOULON
Les femmes stériles allaient à la Pierre-à-la-femme.

 

 

SAINTE-MONTAINE
Les femmes allaient boire pour être fécondes l'eau de la fontaine bouillonnante et sacrée, et remportaient chez elles des pierres récoltés sur les lieux, un pèlerinage s’y déroule le lundi de Pentecôte.

 

Pour y accéder : prendre depuis le bourg par la D13 la direction de Pierrefitte, à 800 m, prendre la petite route qui conduit à 400 m de la fontaine.


 

 

EN CÔTE D’OR

 

BAUBIGNY - Hameau d'Orches
La fontaine du Châgne, où l'on invoquait Saint-Ploto.


 

 

DANS LES CÔTES D’ARMOR

 

CAMLEZ
La chapelle Saint-Nicolas et la stèle de la fécondité ont selon la tradition a le pouvoir de rendre la fécondité aux femmes, et de faire marcher précocément les jeunes enfants venus se frotter contre elle.

 

 

PLEUMEUR-BODOU
Surnommé "Min Samson" (la pierre de Samson), ou encore "min ar miraclou" (la pierre aux miracles), le menhir situé à côté de la chapelle de Saint-Samson est un exemple de culte païen christianisé, on dit aussi que toute la force du saint est passée dans la pierre.

 

Les personnes viennent demander leur guérison à l’eau de la fontaine située en contrebas de la chapelle, ou bien elles se frottent contre le peulven qui a la réputation de guérir les rhumatismes, le mal de dos, et aussi de rendre fécondes les femmes désirant avoir des enfants.

 

La légende dit qu’à son contact, les rhumatisants guérissent, les hommes recouvrent leur virilité, et les femmes stériles leur fécondité, mais que pour cela, il faut qu’elles tiennent embrassée la pierre levée pendant 3 nuits et qu'éventuellement elles se mettent nues contre la pierre (on parlait au début du XIXème siècle d’un culte secret observé par les femmes du pays)...


 

 

DANS LA CREUSE

 

SAINT-PRIEST-LA-FEUILLE
Au dolmen de Cressat, il suffit aux femmes stériles de s’assoir sous le dolmen de la Pierre folle, situé à l’extérieur du village pour avoir des enfants.


 

 

 

EN DORDOGNE

 

NEUVIC-SUR-L’ISLE
La Veyssière est un village où les sources sont nombreuses, mais seule l’une d’elle a des propriétés thérapeutiques nombreuses : pour ne pas confondre, mieux vaut demander aux gens du pays.

 

Située en plein Périgord blanc, sa commune de rattachement Neuvic-sur-l’Isle est en zone touristique.


 

 

DANS LA DRÔME

 

SAINT-GERMAIN D'HAUTERIVES
Adossée à la chapelle du même nom, la fontaine de Bonne Combe est un pèlerinage majeur du diocèse de Valence depuis le XIIème siècle.

 

Elle est réputée soigner les yeux et les infections urinaires (pour la sphère génitale ?), on pourra y faire un détour possible après avoir visité dle palais du facteur Cheval...

 

 

MARSANNE
La chapelle Notre-Dame de Fresneau ou des Bois, se dresse à l’emplacement d’un ancien sanctuaire d’une déesse celte de la fécondité, la source proche est polyvalente.


 

 

DANS L'EURE

 

CHARTRES
Un réseau de veines d’eau important parcourt l’éperon rocheux du sous-sol de la cathédrale.

 

Le puits des Saints Lieux Forts, profond d’environ 33 mètres, se trouvant depuis 1020 dans la crypte, était auparavant à l’extérieur de l’église où il voisinait avec un autel et un dolmen.

 

Jusqu’en 1654, les dames des Saints lieux forts soignaient les érysipèles et le mal des ardents, tandis que les femmes stériles couchaient pendant neuf jours dans l’église souterraine pour obtenir ce qu'elles souhaitaient.


 

 

DANS LE FINISTÈRE

 

PLOUARZEL
Considéré comme le plus haut menhir actuellement debout, avec ses 9,50 m au-dessus du sol, le menhir de Kerloas, appelé aussi menhir de Kervéatoux.

 

Un site dédié à la fécondité

Les pratiques superstitieuses liées à ce menhir ont été rapportées par plusieurs auteurs (Cambry, de Fréminville, Buessard, Ogée) du XIXème siècle, elles concernent principalement les rites de fécondité liés au mariage :
Les nouvelles mariées y mènent leurs maris, leur font baiser la pierre, pour être maîtresses chez elles.

 

Une superstition bizarre porte les hommes et les femmes à se frotter le nombril contre ce pilier pour enfanter plutôt des garçons que des filles, et la pierre est usée et polie à la hauteur de la ceinture.
Les nouveaux mariés se rendent dévotement au pied de ce menhir et, après s'être en partie dépouillés de leurs vêtements, la femme d'un côté, l'époux de l'autre, se frottent le ventre contre une de ses bosses.
Par cette cérémonie, l'homme prétend obtenir plutôt des enfants mâles que des filles, et la femme prétend que par là elle aura l'avantage d'être la maîtresse absolue du logis et de gouverner entièrement son mari.

 

Les jeunes mariés viennent, la poitrine nue, se frotter à l'une de ces bosselures pour n'avoir que des enfants mâles, les jeunes femmes se frottent à l'autre pour être les maîtresses absolues au logis : ce sont là les deux plus vifs désirs des paysans bas-bretons.

 

Au début du XXème siècle, les auteurs évoquent quelques évolutions des pratiques :
(...) le rite accompli sur la pierre de Pouarzel se serait modifié récemment.
Les époux s'y rendent la seconde nuit après le mariage : la femme embrasse le menhir d'un côté, l'homme de l'autre, et si leurs lèvres se trouvent en face des unes des autres, le mariage est assuré d'avoir des garçons.
(...) on viendrait surtout aujourd’hui se frotter les parties malades aux bosses du menhir.

 

D'autres traditions évoquent le fait que le menhir aurait la faculté de grandir, qu'il cacherait un trésor ou qu'il serait l’œuvre de Gargantua.

 

 

BERRIEN
Le menhir de Kerampeulven est fréquenté par les femmes stériles qui venaient s’y frotter le ventre pour avoir des enfants, il aurait été associé à une source aujourd’hui détournée.

 

 

COLLOREC
Certaines statues sont porteuses de superstitions tolérées par l’église, à Collorec près de Châteaulin par exemple, on trouve la chapelle Sainte-Marguerite, où les femmes stériles qui viennent la visiter se frottent le nombril dénudé contre sa statue.

 

 

EDERN
Les femmes qui souhaitent être fécondes ou qui veulent favoriser la lactation se rendent à la source de la chapelle Notre-Dame de Trégurdun, avant de s’asperger le ventre et les seins de l’eau, et elles jettent trois épingles dans la source en se signant à chaque fois.

 

 

LOCRONAN
Ar gazeg ven, la jument de pierre, une pierre druidique qui git sur le flanc du Menez Lokorn (montagne de Locronan), dont la légende accorde le pouvoir de combattre la stérilité et d’assurer la descendance.

 

Comportant une cavité allongée à bords relevés de chaque côté, et formant une vulve géante, cette pierre est visitée par les femmes stériles, car elle passe pour accorder la maternité.

 

Un site dédié à la fécondité

Souvenir des temps druidiques où une lointaine cérémonie consistait à passer autour des menhirs dans le bois sacré des druides (le néméton) le jour de la grande Troménie (un pardon qui a lieu tous les six ans, la petite Troménie ayant lieu tous les tois ans), les femmes s'y assoient avec la bénédiction de l’évêque et de toute la procession.

 

Autrefois (et toujours ?), les femmes venaient y dormir trois nuits de suite couchées sur la pierre pour concevoir un enfant, les jeunes mariés y passaient eux leurs première nuit de mariage en se frottant nus contre elle.

 

 

PLOUARZEL
Le menhir de Kerloas classé monument historique depuis le 25 septembre 1883 est censé être le plus haut menhir de France (et du monde ?)...

 

Actuellement, il se dresse à près de 10 mètres du sol (il faisait 12 mètres avant que la foudre ne tronque sa partie sommitale), les principaux morceaux qui gisaient à son pied ayant été utilisés pour fabriquer une auge et comme pierre d'entrée de champ.

 

Un site dédié à la fécondité Le Bossu ou "An Tort", c’est ainsi qu’on le surnommait jadis à cause de ses deux bosses, est certainement l’un des monuments les plus visités en pays d’Iroise, en 1911, Guénin rapportait également que des malades venaient secrètement se frotter aux bosses du mégalithe dans l'espoir d'être guéris.

 

Il était également l'objet d'un rite de fécondité, les nouveaux mariés venaient nus s’y frotter le ventre contre les bosses, la femme d'un côté, le mari de l'autre, l'homme était certain d'avoir une descendance mâle, la femme de gouverner son époux à sa guise (?).

 

Ce même auteur nous apprend aussi que c'est une "bonne femme" qui l'apporta dans son tablier... d'autres personnes l'attribue à Gargantua, qui le mit en place, ainsi que tous les blocs de granit qui parsèment les champs de Plouarzel pour se venger des habitants de la paroisse, car ils ne lui avaient donné à manger que de la bouillie.

 

La légende nous dit aussi qu'un trésor caché, serait visible uniquement pendant la nuit de Noël, et qu'au premier coup de minuit les menhirs courent s'abreuver à l'océan, mais que lorsque sonne le douzième coup, ils reprennent leur place, stoïques, immobiles, insensibles aux attaques du temps, et malheur aux imprudents qui, éblouis par les richesses dévoilées, ont oublié l'heure car ils sont écrasés...


 

 

EN GIRONDE

 

BAGNIÈRES-DE-LUCHON

Au bourg d’Oueil, les femmes en mal d’enfant venaient embrasser la pierre.

 

 

LUSSAC
La fontaine de l’Ermitage de Picampeau dans le bois de Saint-Émilion aurait des vertus pour les rhumatisants et la stérilité féminine.

 

 

Un site dédié à la fécondité

SAINT-ÉMILION
On attribue des faits "miraculeux" au fondateur de la commune, le moine Émilion.
La tradition indiquant que les femmes qui ont des difficultés pour être enceinte venaient se poser un instant sur le trône dans la grotte où il vivait et le trône en pierre où il se reposait, espérant obtenir une prochaine grossesse, l'Office du tourisme recevant régulièrement des lettres attestant de son action et de son efficacité.


 

 

DANS L'INDRE

 

CHABRIS

Saint-Phallier (un cousin de Saint-Greluchon, dont la statue est située dans la crypte de l’église), est lui invoqué pour remédier aux déficiences viriles et aux maladies de langueur des enfants, les demandeurs font brûler un cierge au saint et en ramènent les restes chez eux, qu’ils placent à la tête du lit.

 

 

GARGILESSE-DAMPIERRE
Saint-Greluchon (ou Guerluchon), le patron de la commune, y possède une statue en bois, les femmes stériles allaient
(vont ?) râper et gratter le membre viril du Saint pour en extraire une décoction fertilisante à boire.

 

 

REBOURSIN
Les fiancés venaient en pèlerinage boire l’eau et demander une progéniture nombreuse de l’eau de la fontaine Saint-Greluchon (encore lui !), qui est réputée contre la stérilité.


 

 

DANS LES LANDES

 

SAINT-SEVER

Pas très loin de Dumes (entre Hagetmau et St-Sever), on trouve sur la commune de Laplace la Pierre Longue (Peyre Lounque), une pierre de fécondité où les femmes venaient (viennent ?) se frotter.

 

La légende rapporte qu'une fée portant cette pierre longue comme quenouille, croisa en chemin un vieillard qui lui
demanda :
- Oun t'en bas ? (Où t'en vas-tu ?).
- Que m'en baou à Dax (Je m'en vais à Dax) répondit-elle.
- Se disèbes sé Diu plats ? (Si tu dis vrai, plait-il à Dieu ?).
- Q'ou plasy ou nou plasy, peyre lounque qu'anira à Dax (Qu'il lui plaise ou non, la pierre longue ira à Dax).
Le vieillard qui était dieu lui-même lui ordonna alors de laisser la pierre sur place.

 

Toujours selon la légende, aux douze coups de minuit, la pierre sauterait douze fois.

 

On trouve également une fontaine "miraculeuse", sur la commune toute proche de Bourdalès.

 

 

SAINT-VINCENT-DE-PAUL
À quelques kilomètres du village qui a pris le nom de son enfant le plus célèbre se trouve Notre-Dame de Buglose, sainte patronne des Landes de Gascogne.

 

Haut lieu cultuel ancestral, de nombreux miracles sont attestés pour divers maux dont la stérilité.

 

Les pèlerins doivent faire une neuvaine, boire ou baigner la partie malade à la source qui jaillit là où la statue de la Vierge aurait été retrouvée enfouie dans le marais après les guerres de religion, faire dire une messe fait également partie des conventions actuelles.
Le pèlerinage se déroule le 15 août et le 8 septembre.


 

 

EN LOIRE ATLANTIQUE

 

CASSON
Au village de Sainte-Anne, près de la Fresnaye, une fontaine voisine avec une chapelle (depuis transférée au bourg).

 

Une neuvaine précédait le pèlerinage du 26 juillet, des pèlerinages secondaires s'y déroulaient aussi le premier dimanche de chaque mois.
L’eau de cette fontaine était utilisée pour différents maux dont la stérilité.


 

 

DANS LE LOIRET

 

CLÉRY-SAINT-ANDRÉ
La basilique Notre-Dame de Cléry abrite une vierge noire qui donna à la France un héritier sous le règne de Louis XI.

 

 

INGRANDES
La fontaine Saint-Hue (ou Hugues) est réputée pour guérir des fièvres et de la stérilité.

 

 

JOUY-LE-POTIER
Dédiée à Sainte-Corneille, patronne de Sologne, la fontaine avait plusieurs propriétés : les mères y trempaient les vêtements des enfants faibles ou se rongeant les ongles et les couples en mal d’enfants s’y baignaient nus après le coucher du soleil pour concevoir.

 

De nos jours, une simple aspersion du ventre ou l’ingestion d’un peu d’eau a remplacé ce bain nocturne.

 

 

MÉNESTREAU-EN-VILLETTE
Du plâtre provenant de la statue de Saint-Guerluchon placée au-dessus de la source du même nom était délayé dans l’eau de la fontaine et bue par les ménages stériles.


 

 

DANS LE LOT

 

ROCAMADOUR
Ici c’est le roc entier qui est sacré...
Un site dédié à la fécondité

 

Le culte marial s’y déroule depuis le XIIème siècle et y vénère une Vierge Noire dans une chapelle adossée au roc (sans vouloir rechercher à choquer, les Vierges noires sont en fait d’anciennes Déesses-Mères rebaptisées...).

 

Le pèlerin monte l’escalier au petit matin en disant son chapelet souvent à genoux, avant de repartir avec une sportelle, l’insigne du pèlerin de Rocamadour, qu'il coud sur son vêtement ou son chapeau.

 

Nul doute que ce sanctuaire chrétien a pris la succession d’un haut lieu beaucoup plus ancien, plus particulièrement dédié à la fécondité, mais pas que...

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